Allo !
Puis je me permettre de souligner les points les plus importants ( à mon avis !) pouvant servir d'éclairage à la lecture des divers papiers cités.
1- Les anodes étant raccordées aux extrémités d'un unique enroulement du transfo de sortie subissent OBLIGATOIREMENT les mêmes variation de TENSION alternative, mais de sens opposé.
2- Chaque tube est donc à la fois un générateur et une charge. Pour le calcul, on peut assimiler un générateur à une charge négative.
3- L'impédance totale (plaque à plaque) réfléchie du secondaire vers le primaire est 4 fois celle réfléchie vers chaque demi primaire.
4- L'impédance de charge effectivement vue par chaque tube est la mise en parallèle de la charge réfléchie du secondaire ET de la charge (positive ou négative) réfléchie de l'autre tube.
5- Même en classe A, la fraction de charge due à l'autre tube n'est pas constante mais varie le long d'un cycle, probablement selon sa résistance interne (qui, pour une triode est loin d'être une constante).
**** Note **** C'est peut être la piste à explorer pour comprendre les conclusions de R.B.
6- En classe AB, l'autre tube "disparait" pendant une partie du cycle (bloqué, sa résistance interne devient infinie), à ce moment, le tube actif supporte à lui seul toute la charge réfléchie du secondaire vers son demi primaire.
7- Introduire la résistance interne dans le raisonnement implique qu'un PP de triodes ne se calcule pas comme un PP de penthodes (Lapalissade !)
8- Et le plus important: tout ça n'a de sens que pour une charge purement résistive et ne s'applique que de trés loin aux conditions imposés par un haut-parleur.
Yves.