Bonjour,
Aïe
, le dégradé Idiophile est essentiel avec les amplis à fort THD (En %...) qui ont 'un son particulier'. Ce dégradé semble ravir certains mais ce n'est plus 'haute fidélité'. : L'ampli a un son, la 300B 'sonne' mieux que la trucmuche....le fruité du bas médium...etc
. L'audiophile recherche une esthétique sonore qui n'est pas forcément synonyme de haute fidélité !
Si on cherche à reproduire le son enregistré le plus fidèlement possible, le seuil amha est .5 % et sous ce niveau on se f... du dégradé ! Les très faibles THD (<.1%) associés à une phase bien stable donnent un rendu de son 'pur' et 'transparent'...enfin, si les HP suivent !.
Ma religion, c'est viser 0.1 % à la puissance d'écoute, .5 % à 1% max à la puissance maxi (sous l'écrêtage ?).
L'H3 n'est pas dissonante en soi, (c'est la quinte à l'octave - en tempérament dit Intégral - autrement dit, musicalement, l'octave de la dominante ou 12 ème). Depuis JS Bach (et même avant, avec d'autres dénominations) on en use et abuse dans la musique de tous genres.
MAIs
lorsqu'on joue 'en tempérament' (cas des formations à cordes et de certains chanteurs), les intervalles musicaux ne sont plus tempérés et l'H3 due à la disto peut interférer avec la 12 è salement
!
Ce sont en fait les produits d'intermodulation de cette 12è avec le reste du signal qui génèrent des dissonances. C'est pourquoi la chasse à l'intermodulation est aussi un exercice payant. D'où l'intérêt de soigner les alimes, une résistance interne trop élevée étant un des principaux générateurs d'intermodulation, même (et surtout) dans les PP (eh oui !).
Donc objectif, 0.5 %, toutes harmoniques confondues et alime de course !
Voilou
Pascal