lotoavec a écrit:
bonjour merci pour les references des ouvrages , je vais essayer de les degotter .
mais apparement cette technique d assemblage de la carcasse du transfo n'est pas suivie pour tous les fabriquants , j'ai divers transfo dont des eso , acea, marshall , partridge qui n'ont ' pas les foureaux isolants .
perso quand c'est facile a faire je met maintenant des tiges en laitons a la place des tiges metalliques , juste pour eviter le petit courcircuit magnetique des toles du au courant de foucaut . mais s'il faut aussi faire l'isolement des tiges de fixation pourquoi pas 8--)) .
as tu la bonne methode pour le cuvelage d'un transfo ? j'ai trouvé des pots cylindriques en inox amagnetique et je souhaiterais mettre en cuve un transfo d'alim , mais je ne sais pas s'il faut que le transfo touche ou soit relié par un fil a la tole de la cuve , et s'il faut isoler le cuvelage du chassis ou pas pour un montage tip top .
j'ai lu sur le net qu'avant on utilisait aussi de la cire d'abeille pour
recouvrir legerement et isoler chaque toles du transfo .
j'ai deja demonter des vieux transfo qui presentait cet aspect de cire ou de parafine de couleur jaune .peux tu me le confirmer ?
de ces vieux transfo anglais j'ai gardé les toles de 0.35 mm qui me semblaient de trés bonne qualité ( m6 ??? ) pour me faire bobiner une ou des selfs ?
bon , j'arrete la 8--))
a + alain chikungunyé mais toujours vivant 8--))
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Bonjour a tous et a l'Ile de la Réunion.
Et oui certains fabricants de transfos prennent des libertés avec des règles de base... j'ose espérer que ce n'est pas par ignorance...ou alors ils font des économies de bout de chandelle..... parce que entre nous ces isolants en polyamide vendus par 1000 doivent a l'unité coûter une misère...bref plus rien ne m'étonne de nos jours.... puisque souvent le jeu consiste a réinventer ce qui existe déjà mais bien souvent en faisant plus mal.....
En matière de cuvelage pour nos transfos d'amplis la cuve se justifie pour le look.....bien que a l'origine (cas du Quad 2) la mise en cuve avait une autre raison.
Comme chacun le sait la Grande Bretagne avait un immense empire colonial et beaucoup de ses ressortissants habitaient donc au sein de cet empire dont certains pays avaient un taux d'humidité frisant les 100%...donc obligation d'empêcher la pénétration de cette humidité(entr'autre dans les transfos) et pour celà une première imprégnation (après étuvage) avec des vernis très spéciaux ...ensuite la mise en cuve en évitant que celle ci touche au transfo.
Cette opération s'appelle souvent souvent tropicalisation ou double imprégnation..
Donc pour en revenir a nos moutons le transfo ne doit pas toucher la cuve pour celà il suffit de le bloquer avec des morceux de bois ou autre isolants...et de couler de la cire d'abeille certainement un des meilleurs produit parce que toujours légèrement mou pour éviter de tirer sur les fils sortant de la carcasse du transfo.
Le brai (résidu de distillation de la houille dans les anciennes usines de production de gaz de ville) qui est tout simplement du goudron un peu particulier lui aussi jamais durci .
Ce produit a été longtemps utilisé.
De nos jours on utilise des résines spéciales pas toujours avec bonheur... parce que la plupart d'entre elles ont un fort coeff de retrait lorsqu'elles sont réticulées... la plus mauvaise en la matière étant l'araldite, personnellement j'ai refait un transfo d'alim en cuve dont une section s'était rompue pour les raisons que je viens d'évoquer (résine non adaptée).
Pour ce qui est de la prise d'écran le mieux est encore de demander au bobinier d'isoler les tiges filetées avec ces fameux canons isolants de monter aussi des barettes plates pour bien serrer les tôles parce que beaucoup ne le font pas.....et de sortir par un fil muni d'une cosse a oeil l'écran qui sera fixée sur une des tiges filetées du transfo isolée des tôles.
Il paraît aberrant de dire des choses pareilles a l'usage de professionnels qui ont pignon sur rue...et pourtant....
A bientôt.
Cordialement.
gege 94