eko2 a écrit:
que penser de cela: j'arrive à établir un schéma (simple) et monter cet ampli sans avoir rencontré le moindre problème, par contre un IRF820, 2 résistances et une zener me plonge dans la confusion.
Ah ah oui je ressens encore souvent la même chose
Partons du schéma:

On a une tension "sale" (Vin) et on veut sortir une tension propre (Vout) qui est bien sûr inférieure à (Vin). La zener crée une différence de potentiel donnée entre ses bornes (Vz). Ainsi, si (Vin) > (Vz) alors, la zener laisse passer du courant (Iz) qui traverse R2 (quelques kΩ) et comme la gate du mosfet est au dessus, la gate va se retrouver à un potentiel déterminé par (Vgate) = (Iz) × R2. L'IRF820 avec sa pente de plusieurs ampères par volts va se réveiller et court-circuiter notre zener + R2 en tirant tout le courant qu'il peut et qui va traverser R1. Cela fait baisser la tension aux bornes de la zener qui va descendre jusqu'à son seuil de conduction donc réduire (Iz) et donc « étouffer » l'IRF.
Le circuit se stabilise car ce montage s'auto-arrange pour que le courant qui traverse R1 fasse chuter suffisemment (Vin) pour que (Vout) approx. = à la tension de Zener au travers R1. Du point de vue de l'alim c'est intéressant car on pompe toujours la même chose, du point du vue de la charge, c'est également intéressant car la tension (Vout) est constante quelque soit sa consommation (ou presque).
Que ce passe-t-il si la consommation de la charge s'emballe ? (ie g2 qui partent en sucette). L'intensité qui traverse R1 va augmenter drastiquement et elle va faire chuter la tension d'autant. La zener devient bloquante et l'IRF ne laisse plus rien passer. Notre alimentation devient très résistive (R1) et la tension chute rapidement ce qui peut sauver nos chères g2.
En clair : R1 détermine l'intensité au repos qui traverse l'IRF et par conséquent l'intensité max que l'alim est susceptible de fournir avec une impédance très très faible.
Amicalement,
Grégoire