Dans l'article que j'ai écrit "Un amplificateur pour casque électrostatique" publié dans le n°10 du magazine L'Audiophile de mai 1990, j'ai utilisé le "Circuit B" de Stax :
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C'est un bon ampli, facile à construire mais il est limité en niveau de sortie. Le grave et surtout l'extrême grave sature facilement. D'autre part, le déphaseur fournit des signaux déséquilibrés et il y a un peu de distorsion. Dans l'article, je proposais quelques remèdes.
J'avais donc travaillé sur un nouvel ampli utilisant un déphaseur plus performant et un étage de sortie à EL34 capable de fournir un niveau plus élevé. L'Audiophile ayant disparu en 1995, l'article sur ce nouvel ampli n'a donc pas été publié.
Son schéma :
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ampli casque EL34.jpg [ 71.48 Kio | Vu 22784 fois ]
Le déphaseur est un Schmitt en montage cascode travaillant sous courant constant de 2 mA. Les résistances de charge sont de même valeur et parcourues chacune par un courant de 1 mA. Ce déphaseur permet d'obtenir des signaux déphasés équilibrés de manière quasi parfaite et d'accepter les 2 boucles de contre-réaction de phases opposées.
L'étage de sortie à EL34 utilise des tensions symétriques de + et – 500 volts sous un courant de 10,7 mA. La tension Vg2 est ajustée entre – 350 et – 400 volts de manière à obtenir 0 volt sur les plaques en l'absence de signal. La liaison vers les électrodes de la cellule électrostatique est donc directe, sans condensateur. En pratique, cette tension varie entre -5 V et + 5 V.
Philippe Hiraga
, manque juste la hauteur d'empilement et encore si on additionne
), le temps que les tubes chauffent, ils ne débitent pas et donc les sorties “en phase” & “en opposition de phase” sont polarisées à 500V. Je suis surpris que ces casques supportent une telle tension.