MCDU a écrit:
On est encore plus nul en audio quand on affirme qu'on peut se passer de préampli...
A part les vendeurs de préamplis !
Citation:
Mais la langue de bois se parle très bien et depuis longtemps dans le milieu audiophile français, comme dans d'autres domaines d'ailleurs.
La fonction essentielle d'un préampli, gain ou pas, est l'adaptation d'impédance,
Ah ! Les impédances . . . ça se démerde disait un de mes profs !
Du moins tant que le problème n'est pas de transférer de la puissance sans gaspillage.
Il y a trois choses à considérer:
- L'impédance de la source
- L'impédance de la charge
- L'impédance de ce qui les relie: le câble.
Pour le meilleur transfert de puissance, l'impédance de la charge doit être égale à celle de la source.
Celle du câble n'intervient que lorsque sa longueur n'est plus négligeable devant la longueur d'onde pour la fréquence la plus élevée à transmettre.
A 100 Khz, elle est de 3000 metres.
Par contre, le câble présente toujours une inductance série et une capacitance parallèle.
Typiquement, un "blindé audio" fait 100pF par mêtre, soit, dans une installation domestique, rarement plus de 200pF.
Toujours à 100Khz, ceci représente une réactance de 8K ohms
Avec une impédance de source de 1Kohms (typique aussi du pire lecteur de CD / DVD acheté chez Carrouf), il rigole !
Et tant que l'impédance de la charge reste au moins 10 fois celle de la source, je me marre avec lui.
Citation:
Plus difficile à dire qu'à faire. Le 0dB est une valeur relative: un ampli peut avoir une sensibilité d'entrée de 0dB/2Vrms et un autre de 0dB/775mVrms, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Exact, c'est pourquoi j'ai précisé dBU.
Citation:
. . .avec des performances équivalentes à n'importe quel position du potentiomètre de volume.
La valeur du potentiomètre de volume doit être telle qu'il ne charge pas la source (comme dit ci-dessus >> 10 fois son impédance interne) et qu'il ne perturbe pas le fonctionnement de l'étage suivant.
Lorsque celui ci est une triode montée en cathode commune, sa valeur, à n'importe position doit être suffisamment faible pour ne pas favoriser l'effet Miller.
Lequel est dépendant du tube lui même et de ses conditions de fonctinnement, ça se calcule facilement.
Si cet étage est une penthode ou un suiveur de cathode, le problème ne se pose pas à moins d'être stupide au point d'utiliser des valeurs de plusieurs centaines de Kohms.
Citation:
. . .
Pour ce qui est des as de l'électronique, je n'en connais aucun ici.
Moi non plus.
Yves.