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Souvent en redresseur, j'utilisais des tubes, mais l'idée des diodes en cascade pourquoi pas !
On veut du courant - plus de 400 mA sucés quand on bastonne; pas d'ajout à l'équation thermique - 4 x 6L6GC c'est déjà beaucoup pour un chassis instrum compact; une impédance de sortie faible - pas besoin que ça pompe; et, surtout, la possibilité d'avoir beaucoup de capacitance pour que ça sonne bien sec quand on slappe.
On a 320V en charge et quelque chose comme 350V à vide en sortie de transfo. Comme on est en double alternance, les diodes voient en inverse 2 * SQR (2) * U = 2 * 1.414 * 350 = 989,8 V. Il faut au minimum de la 1,2 KV pour conserver une marge de sécurité, malheureusement ces diodes sont difficiles à trouver, chères et pour certaines très bruyantes - comme la BYD33V, de la 1,4KV que l'on voit assez souvent.
Donc deux 1KV 3A en série donnent 2 KV 3A, et comme on aime bien la faire ceinture et bretelles on en met trois, avec réseau d'équilibrage et condos pour réduire les saletés HF. De la 1N5408 est impec, si on veut la jouer audiophile on monte la version UF5408;
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Souvent pour chaque étage de preamplification, je mets un RC propre sur l'alim. OK
La plupart des amplis du commerce sont conçus au moins cher, avec des jivaros qui font suer les ingés et veulent réduire à tout prix les coûts. Une cellule RC ajoute entre 1 et 2 EUR au prix de revient, donc le jivaro n'en veut pas, et tant pis si l'ampli n'est pas aussi silencieux qu'il le devrait. Chaque section doit être découplée au plus près, avec calcul des constantes de temps pour que celles-ci soient inférieures à la fréquence la plus basse à reproduire, comme ça on reste stable avec ou sans contre-réaction.
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Pour le pot de volume, c'est super, je prends !
Ici encore les réglages de volume maître sont conçus au moins cher. Dans un cas on a un simple potar, dans l'autre un double potar, deux condos de liaison et deux résistances. Encore 1 ou 2 EUR mal économisés.
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Souvent pour la realisation je passais par des barrettes, mais pourquoi pas un CI !
Les barrettes sont impecs, tout comme un cuivre bien foutu ou plein d'autres solutions. Mais l'idéal c'est du Hoffman... Topologie avec interaction minimale entre composants, lignes d'alim et de masse, carte époxy en 3 mm (ou 1/8" version tazunienne), composants et filasse sur tourelles laiton étamé serties.
C'est silencieux, particulièrement robuste et très facile à modifier ou maintenir.
Exemple proche d'un Bassman 100, le Marshall "Plexi" 100 :
Bon, les découplages ne sont pas ce qu'ils doivent être mais ça donne une bonne idée du truc.